Le métier de charpentier apparaît et commence à être représenté au temps de l’Antiquité.

La construction des temples grecs en bois marque le début d l’existence de cette profession.

L’époque du Moyen-Âge signe la reconnaissance des différentes techniques et savoir-faire des charpentiers. A titre d’exemple, les méthodes du trait de charpente ou celles du tracé de l’Epure deviennent des savoir-faire de plus en plus maîtrisées et utilisées par les professionnels, servant aussi à concevoir et réaliser les projets.

De nombreuses autres techniques essentielles à la fabrication de structure bois, se développent et apparaissent comme primordiales dans la réalisation des travaux (l’équarrissage, le sciage, le piquage au plomb…)

Puis, ce n’est qu’à partir du XVII° siècle que l’on différencie et reconnaît deux types de charpentiers. Ceux réalisant les plus importants ouvrages (planchers, charpente, echaffaudage…) et ceux élaborant de plus petits projets (portes, bancs, fenêtres…).

La distinction avec le métier de menuisier ne se fera que plus tardivement.

Au fil des siècles, l’ensemble de ces savoirs faire vont grandement évolué tout comme la manière de mettre en œuvre les charpentes.

En effet, les systèmes de fabrication utilisant des arbalétriers ont été remplacé par des chevrons permettant ainsi, une moindre ampleur des fermes et simplifiant la structure des charpentes, de part des dimensions et sections de bois plus fines.

Des outils comme des patins, des sabots ou encore des « jambes de force » étaient davantage utilisés afin de favoriser une plus grande rigidité et stabilité des structures.

Enfin, à partir de la révolution industrielle, les premières scieries mécanisées apparaissent et se multiplient offrant une meilleure optimisation des sections de bois. 

Cette réelle avancée dans la qualité de l’équarrissage, montre une évolution importante dans la réalisation des structures en bois que l’on nomme aujourd’hui « charpentes traditionnelles » ou « charpentes modernes ».